Entretien avec Maurice Nahon
Maurice Nahon est titulaire d’un doctorat d’État en pharmacie et en pharmacologie.
Il est l’auteur de plusieurs ouvrages dont, en collaboration avec le Dr Dominique Rueff, La Bible antiâge et Les Hormones végétales naturelles. Il a par ailleurs rédigé une matière médicale d’homéopathie et a adapté des écrits de Linus Pauling.
Très tôt, il s’est intéressé à la phytothérapie et à l’homéopathie pour arriver à l’étude des plantes chinoises puis à la nutrition orthomoléculaire. C’est un spécialiste de la supplémentation.

Dans le cadre du programme SmartPrescription, il apportera aux praticiens qui lui en feront la demande un soutien scientifique et pratique pour les aider à mieux prescrire les suppléments nutritionnels les plus adaptés aux besoins de leurs patients.

Pourquoi adhérer au programme SmartPrescription ?

Maurice Nahon : Le premier avantage est d’avoir un accès immédiat à toutes les formes possibles de suppléments nutritionnels. Nous apportons au prescripteur le catalogue le plus complet qui existe en la matière, du moins à l’échelon européen. Il offre un très vaste choix, grâce à une sélection rigoureuse de plus de 300 produits. Mais le « plus » réside dans le fait qu’il s’agit de produits en lesquels le patient et, a fortiori, le praticien peuvent avoir une totale confiance. Ils sont tous fabriqués dans des unités de production respectant les normes internationales de sécurité et de qualité les plus contraignantes. Cela veut dire, entre autres, que les ingrédients qui entrent dans leur composition sont scientifiquement contrôlés et donc vierges d’impuretés, bactéries ou pesticides. Les suppléments nutritionnels du catalogue SmartPrescription sont conditionnés à des dosages et sous la forme la plus appropriée, validant leur efficacité en se référant aux études les plus récentes.
Je crois sincèrement que ce catalogue est l'un des plus complets et des plus performants même si on le compare à ceux des laboratoires américains les plus importants. Smart n’a vraiment rien à leur envier.

Mais, avec un catalogue aussi étendu, comment faire le choix le mieux adapté ?

Maurice Nahon : Tout d’abord, ce catalogue est organisé par chapitres (par types de nutriments : acides gras essentiels, antioxydants, minéraux, enzymes…) et par site d’action (prostate, foie, articulations, yeux…) voire par pathologie (dépression, ostéoporose…), ce qui va orienter le praticien vers le but qu’il souhaite atteindre.
À côté de cela, nous mettons en place le soutien scientifique et de documentation dont j’ai la responsabilité. Cela permettra au prescripteur, lorsqu’il n’est pas familiarisé avec certains suppléments nutritionnels, de s’adresser à moi s’il le souhaite pour que je l’aide à se repérer et à mieux sélectionner les nutriments appropriés. Il pourra me joindre par téléphone ou par courriel.
Lorsque le praticien consulte son catalogue, il va aller au chapitre qui l’intéresse et voir un certain nombre de substances. Il devrait donc être en mesure d’opérer déjà un premier choix. Mais, si cela se trouve, ce ne sera pas forcément le choix le plus adapté aux besoins de son patient, s’il n’est pas familier de ces substances. Et c’est là qu’il peut avoir besoin du soutien, du conseil d’une personne plus spécialisée et habituée de longue date à ce type de prescription.

En fait, vous allez partager votre expérience avec les praticiens ?

Maurice Nahon : Oui, je vais ainsi valoriser les découvertes récentes et les aider à mieux décrypter les applications qu’ils pourront rajouter à leur pratique quotidienne, mettant ainsi en avant les nouveaux produits qui « marchent véritablement » sans pour autant éliminer ceux qui, plus anciens, jouissent d’une réputation non usurpée.
Pour prendre un exemple, la fameuse co-enzyme Q10. À l’heure actuelle, elle est un petit peu et à juste titre délaissée au profit de ce que l’on appelle la forme réduite de CoQ10, ou ubiquinol, que nous avons récemment inscrite au catalogue. Il faut savoir, sans pour autant jeter l’autre forme aux oubliettes, que cette ubiquinol possède une activité environ 6 à 8 fois supérieure comparée à celle de la forme plus ancienne, et a donc une bien meilleure biodisponibilité. Alors, en bout de course, elle va s’avérer plus économique à l’usage. Elle conviendra plus spécifiquement à la pathologie des gens âgés pour lesquels avaler 8 à 10 gélules est toujours plus délicat que d’absorber une seule gélule. Encore une fois, c’est un support technique que nous allons apporter au thérapeute.
J’entends aussi les aider à se situer dans le grand débat de ce qu’est l’anti-aging, la glycation, la panoplie des antioxydants, etc. Maintenant, tout est antioxydant. Alors il faut peut-être savoir pourquoi ce ne sont plus seulement les vitamines A, C, E et le sélénium, pourquoi les flavonoïdes, pourquoi les polyphénols, pourquoi tous ceux-là sont des antioxydants et en quoi ils se différencient ou se complètent selon les cas. On va pouvoir les orienter sur ces produits antiâge, ces antioxydants, ces stimulants du système immunitaire… leur expliquer les spécificités de chacun d’eux et dans quelles circonstances les recommander.
Un logiciel d’aide à la prescription, SmartPrescription, viendra bientôt faciliter plus encore leur travail. À partir d’un bilan, d’un questionnaire très fouillé, il indiquera au praticien un certain nombre de suppléments nutritionnels susceptibles d’améliorer l’état de son patient. Dans ce cas également, je pourrai orienter le praticien, dès les premiers jours de l’utilisation de ce logiciel, pour établir des priorités et interpréter les suggestions issues de l’analyse.

Lorsque le patient consulte son médecin, c’est souvent sur un symptôme ou pour le suivi d’une maladie chronique. Quelle est dans ce cas la place de la prescription de suppléments nutritionnels ?

Maurice Nahon : Le patient qui va voir son médecin pour un cholestérol élevé, une hypertension artérielle, un sucre élevé… peut très bien émettre le souhait de se voir proposer un traitement naturel. Pour un cholestérol, par exemple, il existe des solutions non agressives sans systématiquement avoir recours à des statines ou, à tout le moins, en prescrivant des statines dans un premier temps puis en diminuant les doses dans un second temps. C’est par exemple ce qui se produit avec certains stérols ou le Sytrinol. Mais il existe encore bien d’autres substances possibles. La formation et l’information ont ici une place importante pour aider le praticien. Ces mêmes statines ont une action inhibitrice de la CoQ10, provoquant une déplétion de celle-ci dans l’organisme.
Il y a quelques jours encore, un médecin était étonné que je lui dise de faire attention à ne pas donner d’oméga-3 en même temps que des fibres. Les omégas sont parfaitement inactifs avec elles. De même, on ne doit pas absorber des oméga-3 n’importe comment ni à n’importe quelle dose pour ne pas risquer de déséquilibrer la « balance 3-6-9 ». Notre rôle sera là aussi d’informer avant de supplémenter, comme par exemple de privilégier le DHA plutôt que l’EPA dans l’hypertension artérielle. À la limite, vous allez supplémenter un patient avec des doses importantes d’oméga-3 et, au final, vous aurez un produit qui aura aussi une action préventive dans la maladie hypertensive.

Pensez-vous que ce soit un problème de prescrire des suppléments nutritionnels qui ne sont pas remboursés ?

Maurice Nahon : Certainement pas à un moment où on parle de déremboursement de nombreux médicaments et d’automédication. Selon de récentes études, 7 Français sur 10 portent un jugement positif sur l’auto-médication. Cela veut dire qu’ils sont prêts à prendre en charge leur santé et à y consacrer un budget. Les Français sont de plus en plus nombreux à faire une place importante à la prévention. Pour ma part, j’entends des personnes qui consacrent un budget considérable au maintien de leur santé, de leur forme, pour mieux protéger leurs artères, leur cerveau, leur système immunitaire… tout cela en suivant les conseils de leur thérapeute.
L’accès à des suppléments nutritionnels efficaces et de qualité, c’est la possibilité pour chacun d’avoir recours à une supplémentation qui, dans leur esprit et dans la réalité, sera vécue comme non toxique, dépourvue d’effets secondaires et surtout, pour beaucoup d’entre eux, non systématiquement issue de l'industrie pharmaceutique. Donc, ils auront plus tendance à faire confiance à des suppléments nutritionnels sans danger que le praticien pourra leur recommander pour soulager ou vaincre toute une série de maux, allant de l'affaiblissement de leur système immunitaire jusqu’au rétablissement de leur équilibre hormonal, sans recourir à des produits dont on découvre souvent trop tard les effets nocifs.
Bien sûr, la prise de suppléments nutritionnels pose parfois un problème aux gens qui ont de petits moyens. Aussi, dans l’orientation que nous allons proposer devrons-nous tenir compte de ce paramètre du « non remboursable » et éviter le non indispensable ou systématiquement le recours au dernier produit miracle dont on parle… Dans l’éventail des produits du catalogue Smart, il sera toujours possible de préconiser plus spécifiquement tel ou tel produit tout aussi actif et pas nécessairement plus coûteux.
Il est donc très important pour le praticien de savoir pouvoir compter sur nos conseils, notre expérience dans le domaine de la supplémentation nutritionnelle pour mieux répondre aux craintes et aux attentes de ses patients. Si le praticien nous fait confiance, par les échanges qu’il pourra avoir en direct avec nous, nous pourrons le conforter dans cette direction et le guider efficacement.

Quels sont les autres avantages du programme SmartPrescription ?

Maurice Nahon : À côté de ce soutien scientifique, toujours dans le domaine de la formation et de l’information, il y a Nutra News, une lettre d’information qui fait chaque mois le point sur les recherches et les découvertes dans le domaine de la supplémentation nutritionnelle ainsi que des mailings réguliers d'information. De plus, en adhérant à notre programme, le praticien pourra suivre, deux fois par an, des formations organisées dans des lieux agréables (voire privilégiés).
Autre avantage : sur « SmartPrescription.com » le praticien a la possibilité de suivre en ligne les commandes de ses patients et d’évaluer leur adhésion à ses ordonnances. Ses patients ne tomberont donc pas dans une automédication anarchique et il pourra les suivre et les guider en permanence.

Quant aux autres avantages que nous proposons aux prescripteurs qui nous rejoignent, ils sont certainement au moins équivalents, sinon très supérieurs à ceux offerts par la concurrence. Mais là, c’est une affaire dont ils jugeront par eux-mêmes. En résumé, notre programme, si on met à part les avantages, s’appuie surtout sur une solide base de données scientifiques, de mises à jours, d’informations, de formations. En d’autres termes, il constitue quelque part un outil de choix pour maintenir le profil médical à son plus haut niveau, grâce à ce que nous offrons : catalogue, logiciel, information permanente évolutive et surtout le désir profond de contribuer ainsi au mieux-vivre de chacun.