Complément alimentaire d'orotate de calcium : nerfs, dents, os...

Les orotates sont des sels minéraux de l’acide orotique, une substance naturelle de l’organisme, que l’on retrouve également dans plusieurs aliments.

Le calcium est toujours commercialisé sous forme de sels (citrate, malate, carbonate, lactate, gluconate, orotate…) mais la qualité de ce sel peut être déterminante pour l’efficacité du complément. Les compléments de carbonates de calcium sont les plus répandus, et accessoirement les moins chers, mais ils sont mal absorbés par les personnes ayant un taux d’acide gastrique inférieur à la moyenne, et c’est malheureusement généralement le cas des personnes de plus de 60 ans. Ils peuvent par ailleurs occasionner des problèmes de constipation.

De tous, ce sont certainement les compléments de calcium lié à un acide organique, comme l’orotate de calcium, qui offrent les meilleurs taux d’absorption, généralement supérieurs à 40 %. Ils sont plus coûteux, mais ils ont la faculté de déposer le calcium à l’intérieur de la cellule, au niveau du noyau, ce qui permet une minéralisation idéale.

Pour des effets significatifs à long terme, la supplémentation devrait idéalement se poursuivre pendant plusieurs mois, à raison d’une prise de 3 gélules par jour, une à chacun des trois principaux repas (les apports en protéines jouent un rôle important dans l’absorption du calcium). L’ajout de magnésium dans la formule permet également de maximiser son absorption.

Comme il semble que l'organisme ne puisse absorber plus de 500 mg de calcium à la fois, on recommande vivement de ne pas prendre les gélules en même temps.

Avec le complément Calcium Orotate, vous bénéficiez chaque jour de 1 350 mg d’orotate de calcium (qui vous apportent 275,4 mg de calcium élémentaire) et de 150 mg d’orotate de magnésium (qui vous apportent 20 mg de magnésium élémentaire).

Note : Il semble que les besoins en calcium soient plus élevés chez les populations qui consomment beaucoup de protéines animales.

Plusieurs mesures peuvent être associées à la supplémentation :

• une supplémentation en d’autres substances d’intérêt (BMPs, …) ou des formules complémentaires naturelles comme Super Boswellia et Vitamin D 5000 UI.
• des expositions fréquentes à la lumière du soleil ;
• une diminution de la consommation de boissons caféinées (car elles favorisent les pertes de calcium et donc les phases de résorption osseuse) ;
• la poursuite ou la reprise d’une activité physique régulière (adaptée à votre condition physique).

Les interactions à connaître :

• évitez la prise d’autres compléments de minéraux en même temps ;
• les antibiotiques, les bisphophonates et les hormones thyroïdiennes doivent être pris à distance (au moins deux heures) de la prise de calcium ;
• les diurétiques, les corticostéroïdes et l’héparine contribuent à augmenter les besoins en calcium.

L’ostéoporose est un processus naturel, la plupart du temps lié au vieillissement, caractérisé par une réduction de la masse et de la densité osseuse. Elle rend les os plus « poreux » et plus susceptibles de se fracturer lors de chutes banales. Comme cette perte osseuse n’engendre généralement aucun symptôme jusqu’à la fracture, on surnomme l’ostéoporose « le mal silencieux ». Mais d’où viennent ces pertes osseuses ?

Les os du corps humain sont remodelés tout au long de la vie par le biais d’un double processus :

• Une phase de résorption au cours de laquelle des cellules spécialisées, appelées « ostéoclastes », rongent les structures osseuses existantes. Ce « grignotage » entraîne l’apparition récurrente de trous (qu’on appelle des « lacunes de Howship ») dans l’os.
• Une phase de reformation au cours de laquelle d’autres cellules spécialisées, les « ostéoblastes », fabriquent de nouvelles structures osseuses pour combler les « trous » et reformer des os en parfaite santé. Des minéraux s’accumulent ensuite dans la nouvelle matrice pour optimiser la résistance mécanique des os.

Ce double processus permet à l’être humain d’être toujours en phase avec son environnement. Ainsi, les os abîmés sont rapidement reconstruits et l’organisme peut même bâtir des os plus solides si les contraintes environnementales ont changé (nouvelle activité physique par exemple). Il faut néanmoins que ce double processus reste équilibré. Si la phase de résorption de l’os prend le dessus ou si les briques de construction – comme le calcium – manquent à l’appel, les « trous » ne sont jamais rebouchés et les os se fragilisent dangereusement. C’est précisément ce qui se produit au cours de l’ostéoporose.

L’alimentation riche en sel contribue à éliminer les réserves de calcium car le sodium entraîne le calcium avec lui lorsqu’il quitte le corps humain (2012) (3).

Lequel de la nutrition ou de l’activité physique a le plus fort impact sur la force et la résistance des os ? Une équipe de l’Université de Michigan vient de trancher : c’est la nutrition, mais l’association des deux facteurs s’avère encore plus redoutable (2018) (4).