Le stress affecte la mémoire à plusieurs niveaux et perturbe aussi bien la mémoire à court terme (mémoire de travail) que la mémoire à long terme. Pourquoi ? Soit parce que le stress créé une interférence qui empêche de « fixer » une nouvelle information, soit parce que le stress empêche de récupérer une information pourtant mémorisée de longue date.
L’hypertension est un mal qui touche près de 20% des adultes et qui est le facteur principal de maladie cardio-vasculaire (infarctus du myocarde, angine de poitrine, insuffisance cardiaque ou encore AVC). Les troubles du stress ne peuvent pas être directement impliqués dans le diagnostic de l’hypertension artérielle (HTA), même si l’hygiène de vie fait partie (avec les antécédents familiaux ou le diabète par exemples) des facteurs favorisant l’HTA. En revanche, le stress est nocif aux hypertendus (car il augmente la pression artérielle) et accroit donc chez eux les risques de maladies cardiovasculaires.
Quand on est stressé on a tendance à manger plus souvent et des plats plus riches en graisses et en sucres. Mais ce n’est pas tout. Selon une étude américaine parue dans la revue Biological Psychiatry, le stress ralentit le métabolisme de base, notamment si on mange du gras. En d’autres mots, quand on est stressé, on brûle moins de calories (pour le même plat avalé) que lorsqu’on ne l’est pas. Ce phénomène serait dû selon les chercheurs de l’étude à une élévation des niveaux d’insuline chez les stressés, ce qui favorise le stockage des graisses.
C’est l’effet domino. Comme l’organisme doit lutter contre les processus physiologiques générés par le stress, il n’est plus disponible pour tenir son rôle de défenseur contre les attaques bien réelles, que l’on parle de virus ou de bactéries. Résultat ? Les personnes qui souffrent d’un stress chronique sont plus sujettes aux infections, rhumes, grippe, herpès…
En situation de stress, l’organisme produit du cortisol, une hormone qui, sécrétée en continu, épuise l’organisme et n’est pas sans conséquence sur l’état de santé général. Le stress serait ainsi directement impliqué dans nombre de pathologies chroniques comme les lombalgies, les problèmes de peau (psoriasis, eczéma…), les troubles du sommeil, les dérèglements hormonaux… Problème supplémentaire, ces pathologies, souvent pénibles à vivre, génèrent elles-mêmes du stress. C’est un cercle vicieux.
Le stress a une incidence sur l’appétit, mais pas seulement. Ballonnements, diarrhées, flatulences, reflux gastriques… font partie des problèmes digestifs rencontrés couramment par les personnes stressées. Ces troubles peuvent être épisodiques ou devenir chroniques. Dans ce cas, il est préférable de consulter un professionnel de santé. La dyspepsie (troubles digestifs fonctionnels) peut en effet cacher une pathologie plus grave (elle-même aggravée par le stress) comme l’ulcère de l’estomac.
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