0
fr
US
WSM
259089378

Mon panier

Votre panier est vide.
Menu

Candida albicans, ami ou ennemi ?

Quel est ce champignon ? Quels sont les risques ? Comment éviter une infection ? Que faire pour s’en débarrasser ? Faisons le point pour tout savoir sur Candida albicans.

Candida albicans

Qu’est-ce que Candida albicans ?

Candida albicans est un champignon de type levure faisant partie du genre Candida. Parmi les 200 espèces de ce genre de levures, Candida albicans est la souche la plus connue. Présente naturellement au sein de notre organisme, cette souche se retrouve particulièrement sur les muqueuses digestives et génitales. Dans des cas plus rares, Candida albicans peut également être présent au niveau de la peau. Ce champignon est dit commensal, c’est-à-dire non pathogène. Certaines études suggèrent qu’il pourrait même jouer un rôle bénéfique au sein de l’organisme. Pourtant, ce champignon peut se retourner contre nous et devenir pathogène. En se développant, il peut engendrer une infection fongique. On parle alors de l’apparition et du développement d’une candidose.

Dans quels cas Candida albicans devient-il dangereux ?

Bien qu’il puisse rester inoffensif, Candida albicans peut devenir dangereux en se développant au sein de l’organisme. Certaines conditions sont particulièrement propices à ce développement infectieux. C’est par exemple le cas lors de changements au niveau du pH, du taux d’hydratation ou des concentrations en nutriments. Parmi les causes d’une candidose, on peut également retrouver des modifications au niveau des microbiotes de l’organisme. Ces derniers sont connus pour rassembler des milliers de micro-organismes aux effets très différents. De nombreuses études ont montré qu’un déséquilibre au niveau de ces microbiotes peut être à l’origine de troubles ou de maladies.

Qui est concerné par le risque de candidoses ?

Candida albicans est présent chez la majorité d’entre nous. Si les conditions au sein de votre organisme deviennent propices, celui-ci peut se développer et engendrer une candidose. Si tout le monde est concerné, certaines personnes présentent un risque plus élevé de développer une infection fongique par Candida albicans. C’est particulièrement le cas des personnes dont le système immunitaire est fragilisé, comme les nouveau-nés, les personnes âgées, les patients sous traitement antibiotique à large spectre ou encore les personnes immunodéprimées. Ces dernières désignent notamment les patients qui suivent une chimiothérapie, les personnes atteintes du SIDA et les personnes ayant subi une transplantation d’organe.

Quels sont les symptômes en cas d’infection par Candida albicans ?

Des plaques blanchâtres dans la bouche, des rougeurs et des démangeaisons épidermiques, une inflammation au niveau des parties génitales… ce sont autant de symptômes différents qui peuvent survenir lors d’une candidose. Cette infection fongique peut aussi bien se manifester sur la peau qu’au niveau de nombreuses parties du corps comme la bouche, l’œsophage, l’intestin ou le vagin. En fonction des zones infectées par Candida albicans, les symptômes peuvent être très différents.

Quelles sont les différentes formes de candidoses ?

Vous l’aurez compris, une candidose peut survenir de différentes façons. Le plus souvent, cette infection fongique reste très localisée. Elle peut être d’origine cutanée. Dans ce cas, l’infection survient généralement au niveau des zones de transpiration telles que les aisselles et sur des zones écorchées ou brûlées. Une candidose peut également se développer sur certaines muqueuses, dont celles de l’œsophage, de l’estomac, du côlon, de la cavité buccale ou encore des voies génitales. La candidose vulvo-vaginale est un cas courant d’infection fongique. Elle constitue d’ailleurs une des infections gynécologiques les plus fréquentes. Survenant principalement lors d’une grossesse ou après la ménopause, cette candidose se manifeste par des démangeaisons et d’importantes brûlures vulvaires.

Existe-t-il un risque de complications lors d’infections par Candida albicans ?

Dans la majorité des cas, les candidoses superficielles sont bénignes, c’est-à-dire sans danger pour la santé. Néanmoins, elles peuvent devenir graves lorsqu’elles s’infiltrent dans la circulation sanguine. On parle alors de candidose systémique ou de candidémie. Dans ce cas, plusieurs zones de l’organisme sont infectées. Le patient présente une fièvre irrégulière associée à une dégradation de l’état général. Ces symptômes sont difficiles à diagnostiquer, ce qui a tendance à retarder et à compliquer la prise en charge. Une augmentation des cas de candidose systémique a été constatée ces dernières années. Deux raisons ont été avancées pour expliquer cette hausse alarmante : une première infection et les contaminations nosocomiales qui peuvent survenir lors d’un séjour dans un établissement de santé.

Comment prévenir une infection par Candida albicans ?

Si la prévention des candidoses passe avant tout par un régime alimentaire sain et une bonne hygiène corporelle, d’autres solutions peuvent s’avérer bénéfiques. C’est par exemple le cas des probiotiques, qui sont des micro-organismes permettant de limiter certaines conditions propices au développement de Candida albicans. Les probiotiques de la souche Saccharomyces boulardii contribuent par exemple à éviter des déséquilibres au niveau des microbiotes de l’organisme.

Que faire en cas de candidose ?

Pour lutter contre les infections provoquées par Candida albicans, des traitements locaux et oraux à base d’antifongiques ont été développés. Si ces solutions utilisent souvent des molécules synthétiques, il existe également des principes actifs naturels efficaces en cas de candidose. Disponible sans ordonnance, l’acide caprylique possède des propriétés antifongiques pour tuer les champignons. Ce composé est naturellement présent dans le lait maternel ainsi que dans certaines huiles végétales comme l’huile de coco. D’autres compléments alimentaires peuvent également vous aider à vous débarrasser d’une candidose. Vous pouvez par exemple miser sur l’activité anti-infectieuse à large spectre de l’huile d’origan.

Comment éviter les récidives ?

Après une première candidose, les récidives sont assez fréquentes. C’est pourquoi il est souvent conseillé de prévenir le développement de Candida albicans, comme nous l’évoquions précédemment. Vous pouvez également aider votre organisme à se défendre contre une candidose grâce à l’activité immunostimulante des principes actifs du champignon shiitake ou de la lactoferrine. Cette dernière est une glycoprotéine qui présente également une activité antimicrobienne.

Partager

Commentaires

Vous devez être connecté à votre compte pour pouvoir laisser un commentaire.

Cet article n'a pas encore été commenté, soyez le premier à donner votre avis

Paiement sécurisé
32 années d'expérience
Satisfait
ou remboursé
Envoi rapide
Consultation Offerte