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Activité physique et microbiote intestinal s'influencent l'un et l'autre

Une méta-analyse récente met en évidence un lien étroit entre activité physique et microbiote intestinal. Ces deux piliers de notre santé s'influenceraient mutuellement, suggérant une relation bidirectionnelle prometteuse en matière de prévention et de performance… On parle de plus en plus du microbiote intestinal comme d’un organe à part entière. Et pour cause : cet écosystème invisible jouerait un rôle central dans l’équilibre global de notre organisme.

2025-12-31
       
Il existe une relation entre le microbiote intestinal et l’activité physique

Le microbiote intestinal : un acteur majeur de notre santé

Le microbiote intestinal est composé de plusieurs milliards de micro-organismes (bactéries, champignons, virus…) qui cohabitent dans notre tube digestif, principalement au niveau du côlon.

Cette flore intestinale participe à de nombreuses fonctions essentielles : dégradation des fibres alimentaires et synthèse de vitamines (comme la vitamine K ou certaines vitamines B), modulation du système immunitaire, protection contre les pathogènes… (1).

Elle intervient aussi dans la production de métabolites aux effets bénéfiques, comme les acides gras à chaîne courte (AGCC) (2).

Le microbiote pourrait également influencer notre humeur via l’axe intestin-cerveau (3).

Un déséquilibre du microbiote (appelé dysbiose) est aujourd’hui associé à divers troubles digestifs, métaboliques et inflammatoires : problèmes digestifs, inflammation chronique, prise de poids, maladies auto-immunes…

Plusieurs facteurs peuvent moduler le microbiote

De nombreux facteurs influencent l’équilibre du microbiote intestinal, véritable écosystème vivant en constante interaction avec son hôte.

L’alimentation joue un rôle majeur : une consommation régulière de fibres, de fruits et légumes variés favorise la diversité microbienne, tandis qu’un régime trop riche en graisses saturées ou en sucres raffinés tend à appauvrir la flore intestinale.

Le stress chronique peut altérer la barrière intestinale et modifier la composition du microbiote, tout comme certains médicaments (notamment les antibiotiques) (4).

L’environnement, l’exposition aux microbes dès la naissance, le sommeil et les rythmes de vie influencent aussi cet équilibre

Et, comme le souligne la recherche récente, l’activité physique s’impose également comme un levier prometteur pour influencer favorablement le microbiote…

Ce que dit la science : sport et microbiote, une interaction bidirectionnelle

Une méta-analyse publiée en 2024 a rassemblé les résultats d’une centaine d’études sur l’impact de l’exercice physique sur le microbiote (5). Elle suggère que le type, la durée et l’intensité de l’activité influencent significativement la composition de la flore intestinale.

Une activité modérée bénéfique pour la flore intestinale

Les exercices physiques d’intensité modérée, pratiqués régulièrement, semblent favoriser la diversité bactérienne, un indicateur clé d’un microbiote sain.

Ils augmentent notamment la présence de bactéries bénéfiques productrices d’acides gras à chaîne courte (AGCC), comme le butyrate, connu pour nourrir les cellules de la muqueuse intestinale, renforcer la barrière intestinale et moduler l’inflammation.

Ces activités modérées stimulent également la motilité intestinale, améliorent la sensibilité à l’insuline et pourraient contribuer à une meilleure assimilation des nutriments.

Des excès qui fragilisent la barrière intestinale

À l’inverse, un exercice intense et prolongé, comme dans certaines disciplines d’endurance (ultra-trail, triathlon longue distance…), peut augmenter la perméabilité intestinale.

Ce phénomène est parfois appelé « leaky gut induit par l’effort ». L’hyperthermie, le stress oxydatif et la redistribution du flux sanguin hors du tube digestif contribuent à cette perturbation.

Cela peut compromettre l’équilibre du microbiote et pourrait générer une inflammation systémique, un terrain propice aux troubles digestifs, à la fatigue chronique ou à la baisse des performances.

L’intérêt des probiotiques chez les sportifs

La méta-analyse suggère également les effets positifs d’une supplémentation en probiotiques chez les sportifs.

En contribuant à l’équilibre du microbiote intestinal, certaines souches probiotiques pourraient en effet être associées à :

  • une réduction de la fréquence et de l’intensité des troubles gastro-intestinaux induits par l’exercice (6) ;
  • une diminution de la réponse inflammatoire systémique post-effort (7) ;
  • un renforcement de la barrière intestinale (8) ;
  • et in fine, une amélioration des performances physiques et de la récupération (9).

Intégrer les probiotiques dans une routine active

Aujourd’hui, la supplémentation en probiotiques suscite un intérêt croissant chez les sportifs, aussi bien chez les amateurs que chez les sportifs de haut niveau.

Les probiotiques multi-souches

Certains compléments associent plusieurs souches soigneusement sélectionnées pour couvrir un large spectre d’action : équilibre digestif, barrière intestinale, immunité locale…

C’est le cas notamment de formules à base de Lactobacillus plantarum, une espèce naturellement présente dans l’intestin et étudiée pour sa résistance à l’acidité gastrique et ses effets potentiels sur l’immunomodulation.

-Découvrez Probio Forte, une formule concentrée de 5 souches probiotiques reconnues pour soutenir le microbiote intestinal, avec 8 milliards de micro-organismes par gélule.

-Découvrez Full Spectrum Probiotic, un complexe complet de 20 souches synergiques incluant Lactobacillus plantarum et d’autres probiotiques bénéfiques pour l’équilibre digestif.

Une levure probiotique à part : Saccharomyces boulardii

En parallèle des bactéries lactiques, certaines levures probiotiques comme Saccharomyces boulardii font preuve d’un intérêt particulier dans la prévention des troubles intestinaux, notamment dans un contexte de stress ou d’entraînement intense (10).

Cette levure résiste naturellement à l’acidité de l’estomac et à l’action des antibiotiques, et pourrait soutenir l’intégrité de la muqueuse intestinale tout en modulant l’immunité.

-Découvrez Saccharomyces boulardii, une levure probiotique hautement résistante et puissamment dosé, avec 20 milliards de CFU/g de Saccharomyces boulardii.

Bouger, c’est aussi nourrir son microbiote

L’activité physique ne renforce pas seulement le cœur ou les muscles : elle agit également comme un facteur de modulation du microbiote intestinal.

Si elle est pratiquée de manière régulière, modérée et adaptée, elle pourrait :

  • favoriser une flore plus diversifiée ;
  • améliorer la digestion ;
  • réduire l’inflammation chronique ;
  • et participer à une meilleure immunité.

Et cette interaction est bidirectionnelle : un microbiote équilibré pourrait lui aussi soutenir l’effort, réduire les troubles digestifs induits par le sport et optimiser la récupération.

L’intégration de probiotiques dans une routine sportive peut donc s’envisager comme un soutien pertinent - en complément, bien sûr, d’un mode de vie sain et d’une alimentation équilibrée.

Le conseil SuperSmart

Références scientifiques

  1. Adak A, Khan MR. An insight into gut microbiota and its functionalities. Cell Mol Life Sci. 2019 Feb;76(3):473-493. doi: 10.1007/s00018-018-2943-4. Epub 2018 Oct 13. PMID: 30317530; PMCID: PMC11105460.
  2. Silva YP, Bernardi A, Frozza RL. The Role of Short-Chain Fatty Acids From Gut Microbiota in Gut-Brain Communication. Front Endocrinol (Lausanne). 2020 Jan 31;11:25. doi: 10.3389/fendo.2020.00025. PMID: 32082260; PMCID: PMC7005631.
  3. Góralczyk-Bińkowska A, Szmajda-Krygier D, Kozłowska E. The Microbiota-Gut-Brain Axis in Psychiatric Disorders. Int J Mol Sci. 2022 Sep 24;23(19):11245. doi: 10.3390/ijms231911245. PMID: 36232548; PMCID: PMC9570195.
  4. Molina-Torres G, Rodriguez-Arrastia M, Roman P, Sanchez-Labraca N, Cardona D. Stress and the gut microbiota-brain axis. Behav Pharmacol. 2019 Apr;30(2 and 3-Spec Issue):187-200. doi: 10.1097/FBP.0000000000000478. PMID: 30844962.
  5. Varghese S, Rao S, Khattak A, Zamir F, Chaari A. Physical Exercise and the Gut Microbiome: A Bidirectional Relationship Influencing Health and Performance. 2024 Oct 28;16(21):3663. doi: 10.3390/nu16213663. PMID: 39519496; PMCID: PMC11547208.
  6. Aitkenhead R, Waldron M, Conway GE, Horner K, Heffernan SM. The Influence of Dietary Supplements on Exercise-Induced Gut Damage and Gastrointestinal Symptoms: A Systematic Review and Meta-Analysis. 2025 Jan 25;17(3):443. doi: 10.3390/nu17030443. PMID: 39940302; PMCID: PMC11820470.
  7. Yang K, Chen Y, Wang M, Zhang Y, Yuan Y, Hou H, Mao YH. The Improvement and Related Mechanism of Microecologics on the Sports Performance and Post-Exercise Recovery of Athletes: A Narrative Review. 2024 May 24;16(11):1602. doi: 10.3390/nu16111602. PMID: 38892536; PMCID: PMC11174581.
  8. Camilleri M. Human Intestinal Barrier: Effects of Stressors, Diet, Prebiotics, and Probiotics. Clin Transl Gastroenterol. 2021 Jan 25;12(1):e00308. doi: 10.14309/ctg.0000000000000308. PMID: 33492118; PMCID: PMC7838004.
  9. Jarrett H, Medlin S, Morehen JC. The Role of the Gut Microbiome and Probiotics in Sports Performance: A Narrative Review Update. 2025 Feb 14;17(4):690. doi: 10.3390/nu17040690. PMID: 40005018; PMCID: PMC11858190.
  10. Soares ADN, Wanner SP, Morais ESS, Hudson ASR, Martins FS, Cardoso VN. Supplementation with Saccharomyces boulardii Increases the Maximal Oxygen Consumption and Maximal Aerobic Speed Attained by Rats Subjected to an Incremental-Speed Exercise. 2019 Oct 2;11(10):2352. doi: 10.3390/nu11102352. PMID: 31581750; PMCID: PMC6835599.

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