Le natto est un plat à base de fèves de soja fermentées avec la bactérie Bacillus subtilis. Il est traditionnellement consommé dans les pays asiatiques depuis plus de 2000 ans, en particulier au Japon où l’on pense qu’il contribue à la longévité exceptionnelle de ses habitants (3).

En 1987, une équipe de chercheurs a découvert que ce plat contenait une enzyme potentiellement fibrinolytique : la nattokinase (NK). Depuis, un nombre considérable de travaux scientifiques ont été consacrés à l’étude de cette enzyme (4-6), qui fait l’objet de notre complément alimentaire.

Le Moringa est une plante connue, appréciée et utilisée depuis des milliers d’années dans la médecine traditionnelle ayurvédique. Elle appartient à la famille des Moringacées dont elle est l'unique espèce. On la cultive dans les régions tropicales et à Madagascar, essentiellement pour la valeur nutritionnelle exceptionnelle de ses feuilles (10-11). Celles-ci contiennent des vitamines (notamment de la vitamine C, de la vitamine B6 et de la vitamine B2), des minéraux (en particulier du fer et du magnésium), des acides aminés et des acides gras importants (12-13), mais également des composés antioxydants précieux comme des caroténoïdes rares, des flavonoïdes et des phénols (14).

Plusieurs travaux (15-16) ont montré qu’elles étaient utilisées pour leurs propriétés anti-inflammatoires (17), antihypertensives (18), diurétiques, antimicrobiennes (19), antioxydantes (20), anti-hyperlipidémiques (21), cardioprotectrices et hépatoprotectrices (22-23). Les praticiens de la médecine ayurvédique estiment ainsi que le Moringa pourrait prévenir plus de 300 maladies (24) !

Nous recommandons la prise de 2 à 4 gélules par jour ou selon les conseils de votre thérapeute.

Chaque gélule contient 50 mg de nattokinase, ce qui correspond à 650 FU (unités de dégradation de la fibrine). Des études indiquent que la nattokinase peut être absorbée au niveau de l’intestin lorsqu’elle est administrée par voie orale, en particulier grâce aux gélules molles (softgels).

La consommation traditionnelle du natto et les nombreux essais cliniques conduits depuis 30 ans tendent à démontrer l’innocuité de la nattokinase, y compris sous forme de complément alimentaire (7). Elle reste néanmoins déconseillée aux personnes présentant un ulcère peptique ou des troubles de la coagulation, aux personnes ayant des antécédents d'accident vasculaire cérébral (AVC), aux personnes prenant un traitement anticoagulant concomitant et aux personnes devant subir ou ayant subi une opération chirurgicale. La nattokinase semble agir comme « anticoagulant » et pourrait donc aggraver les troubles de la coagulation.

Au cours de la supplémentation, nous recommandons de respecter les mesures suivantes pour diminuer le risque de thrombose et/ou d’athérosclérose :

• éviter le surpoids ;
• traiter correctement le diabète ;
• pratiquer régulièrement de l’exercice physique ;
• avoir une alimentation saine et équilibrée, riche en fruits et légumes ;
• éviter de fumer ;
• contrôler sa tension artérielle.

Organic Moringa est un extrait aqueux conçu à partir des feuilles de la plante.

Il contient 3 grands types de composés chimiques, en plus des vitamines, des minéraux et des acides gras déjà cités :

1. Des polyphénols, incluant les flavonoïdes et les acides phénoliques. Les principaux flavonoïdes sont la quercétine, la rutine, l’acide chlorogénique, le kaempférol, la myricétine et la benzylamine (moringinine) (25), tandis que les acides phénoliques les plus répandus sont l’acide salicylique, l’acide gallique, l’acide coumarinique, l’acide caféique (26) et l’acide chlorogénique. Ce dernier a un rôle certain dans le métabolisme du glucose : il est à l’origine d’au moins une partie des propriétés antidiabétiques de l’extrait (27-28).
2. Des alcaloïdes, et notamment des glucosinolates des isothiocyonates, à l’origine d’une grande partie des effets anti-inflammatoires de Moringa.
3. Des saponines, qui réduisent l’absorption du cholestérol, en se liant aux molécules et aux acides contenus dans la bile (29).

En 2007, des chercheurs (30) ont étudié les principes actifs des feuilles de Moringa oleifera. Il s’avère que deux molécules supplémentaires, la niazarine et la niaziridine, augmentent l’activité biologique des composés antibiotiques et facilitent l’absorption gastrointestinale des vitamines et des autres micronutriments présents dans les feuilles.